Le Mariage d’Art & Entreprise
jeudi 19 septembre 2013 par bendyglu
Si vous n’êtes pas prêt à questionner les fondements et les effets de votre propre position dominée dans vos relations socio-professionnelles – en termes d’adhésion aux prises de décision et de renoncements financiers ou symboliques, en tant que subordonné(e), non couillu ou non Blanc, etc. –, alors ce sont vos efforts pour comprendre les bases du participalisme qui nous feront perdre notre temps.
Après une longue lune de miel qui mit beaucoup de joie et d’humour décapant dans ce qui resterait in fine la maison du Roi, que pense-t- on qu’il arriva ? Loin du rétablissement de « l’estomac dans l’équilibre naturel de l’idéal », Art, qualifiée de « danseuse », se vit un beau jour reprocher la médiocrité de ses chiffres de vente malgré ses deux prix Nobel suédois, et le temps infini qu’elle passait à mitonner ses livres. Il faut dire qu’entre-temps, Entreprise, providentiellement pourvu de cash par un miraculeux incendie, avait engagé un processus de professionnalisation et de division du travail sur une base salariée dans une ambiance fortement patriarcale, le tout impeccablement dénié. La fragile alliance entre Art & Entreprise fut rompue et « l’ordre » revint dans le giron du « pouvoir » 6. Le masculin prit le pas sur le féminin (hommes et femmes). La ligne, même brisée, sur les chemins de traverse. « La Vérité » sur les fractions de vérité socialement dispersées. Entreprise n’aurait plus désormais que les passades nécessaires à l’appropriation des produits de l’amour, ou de la culture c’est tout comme, fondant le commerce, du livre et des âmes (je pense au Sophiste de Platon.
Extrait de Un Mariage peut en cacher un autre, introduction pour la publication du texte de la performance Le Mariage d’Art & Entreprise.
Totalité du texte en PJ
fr Conflit social aux éditions Agone ?