De la gentrification des villes à la gentrification des luttes
Performance in situ "Vérité & Pouvoir"

La post-vérité toute nue sur une barricade

Rencontre avec Jean-Jacques Rosat

dimanche 27 novembre 2016 par bendyglu

"(Georges Marchais) balaie tout cela d’un revers de main : il faut tourner la page ; c’est toi qui a demandé à être déchargé du secrétariat fédéral et tous les camarades qui sont partis l’ont décidé d’eux-mêmes ; la direction a fait ce qu’il fallait ; il ne s’est rien passé d’anormal ; tu dois cesser de voir des problèmes là où il n’y en a pas. Bref tout est en ordre, tout est limpide"

"Mais la leçon est universelle. Subtile ou affirmée, l’autorité empêche la confrontation des idées, éloigne de la recherche des meilleures réponses, provoque des dégâts politiques et humains considérables."

Henri Fiszbin, Les bouches s’ouvrent. Une crise dans le Parti Communiste, avec Maurice Goldring et jean-Jacques Rosat, Grasset, 1980.

Le 6 octobre 2016, c’est exceptionnellement par le train que nous ralliâmes Liège, Capitale de la Vérité (sur la Dette), en provenance de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve, pour assister à la conférence de M. Jean-Jacques Rosat à la librairie « Barricade ». Le train longe la Meuse, un sillon marqué de tous les stigmates de la désindustrialisation, ce qui crée à l’arrivée un certain contraste avec la librairie, dont le nom évoque l’usurpation de tout un passé de luttes par les « classes nouvelles » : ateliers « écrire pour s’amuser », « radicaliser la démocratie », « occuper le terrain/ Espaces verts en péril & mobilisations citoyennes », « Gender mainstreaming et gender budgeting - Deux outils pour avancer vers l’égalité », « Se nourrir autrement à Liège », « Tirelire de l’énergie : Mettre un peu d’argent de côté tout en se formant à la gestion budgétaire et bénéficier d’une formation aux économies d’énergie (et gagner des kits énergies gratuits ) :-) Avec votre argent épargné au bout d’un an (10 réunions) ; vous aurez le droit de bénéficier d’ un éco-bonus » etc.

Le programme annonçait crânement : « Contre une tendance grandissante à l’irrationnel, contre le rejet d’une science caricaturée, contre la vogue d’un certain relativisme, tendances lourdes qui frappent notamment une large part du monde « alternatif » – on songe ici à certaines pratiques ésotériques, aimablement New Age, qui ont pour effet de dépolitiser certaines alternatives – Jean-Jacques Rosat nous entretiendra du lien nécessaire entre vérité objective et démocratie. » Cela garantissait au moins d’emblée que le reste des activités « alternatives » de « Barricade » ne risquait pas de tomber dans ce travers de « l’irrationnel » et de la « dépolitisation ».Énoncer de grands principes de vigilance sans jamais se les appliquer, telle est la fortune de la sophistique désormais exportée dans « une large part du monde alternatif » par les éditions Agone...

« Rationalité, Vérité et Démocratie »

Jean-Jacques Rosat commença son exposé intitulé « Rationalité, Vérité et Démocratie » par un mensonge en forme de demi-vérité, dont il est coutumier : « Agone a une ligne très ferme (sic) de gauche... et Jacques Bouveresse a permis à Chomsky de revenir en France après 20 ans. » Peu importe en effet que suite au colloque du même nom « Rationalité, Vérité et Démocratie » auquel Chomsky avait été invité, ce dernier répondit à la question posée par une journaliste du Point « Comment jugez-vous la vie intellectuelle française ? » la chose suivante : « Elle a quelque chose d’étrange. Au Collège de France, j’ai participé à un colloque savant sur " Rationalité, vérité et démocratie ". Discuter ces concepts me semble parfaitement incongru. » [1]. Et à une question de Frédéric Taddei : « Je crois que l’on se braque trop sur le fait que ça fait 25 ans que je ne suis pas venu (à Paris). Ça fait 25 ans que je ne suis pas venu en Europe continentale. La dernière fois j’étais aux Pays-Bas, c’était il y a 20 ans. Je n’ai jamais été en Allemagne pour toutes sortes de raisons, j’ai été en Italie parce que j’aime beaucoup la Toscane... Mais j’ai trop de choses à faire. »

La conférence sur la Vérité (qui n’était pas grecque : lors du même colloque, Chomsky qui avait précisé ne pas s’inscrire dans la thématique retenue, à une question sur ce ce que les Grecs auraient dû faire avait répondu "Don’t pay ! Just don’t pay !") commençait en s’essuyant les pieds jésuitiquement sur la Vérité à des fins d’auto-promotion et donc sous les meilleures auspices (Chomsky, pensez-vous !), devant une salle fort clairsemée dans une ville comportant pourtant deux grandes Universités.

En guise de conférence, nous eûmes droit à un cours de philo de terminale, comme je dus moi-même en subir un il y a trente ans (j’espère qu’on n’ose plus en faire de pareil, mais je n’en suis pas sûr) où le secrétaire du préfacier des « Impostures intellectuelles » enfila des perles tout en essayant de se faire passer pour un grand connaisseur de la physique, prédisant l’unification de la relativité générale et de la physique quantique « qui reste à faire, mais qui avance » !!! Selon sa bonne habitude, il ne fit aucune différence entre un fait naturel (une montagne) et un fait social (la bataille de Waterloo), lui évitant de proposer une méthode pour établir les seconds (à la différence du cours de didactique des sciences sociales dont nous venions de sortir, même s’il y a encore pas mal de choses à améliorer). Deux nouveaux éléments avaient pourtant enrichi ce cours de philosophie scolaire par rapport au dernier prélèvement (déjà ancien) réalisé par le Laboratoire de Neuneulogie du Collège d’Argein.

Jean-Jacques Rosat, plume de François Hollande ?

D’abord, le réchauffement climatique. Jean-Jacques Rosat commença par confesser longtemps ne s’être pas intéressé à l’écologie, mais avoir été convaincu par des faits indéniables : une conférence de 350 chercheurs spécialistes du climat s’était tenue au Collège de France et il n’y avait donc aucun doute. Il souligna évidemment le « privilège » que constituait le fait d’y avoir assisté, travaillant dans cette prestigieuse institution (on se dit que s’il fallait réunir 350 spécialistes pour le convaincre de quelque chose, nous n’avions aucune chance, ce que la suite révéla être « vrai » !) Il partit donc en croisade contre les climato-sceptiques, à peu près dans les mêmes termes que François Hollande, quelques jours plus tôt, devant l’Académie des sciences :

« En plus d’être attaquées par les obscurantistes, nos sociétés sont chahutées par des simplifications dangereuses qui n’ont rien à voir avec les vulgarisations qui, elles, sont estimables. Nos sociétés sont minées par les doutes constamment entretenus sur les données de la science, et par les affirmations péremptoires de prétendues évidences jamais démontrées. J’y ajoute l’équivalence des opinions au point de confondre parfois celle des savants et celle des charlatans »

« La France, qui a fait de DESCARTES l’une de ses références intellectuelles les plus familières, -je voudrais encore croire les plus solides - doit toujours défendre la raison contre les émotions, contre les passions, contre les instincts. Car ces égarements peuvent aussi mettre en péril les connaissances les plus sûres, celles qui ont été patiemment et soigneusement élaborées, et sur lesquelles toute la communauté scientifique s’accorde.

Prenons quelques exemples. Le réchauffement du climat ? Une exagération ! L’évolution des espèces ? Une fable ! Le sida ? Une punition ! La délinquance ? Une fatalité génétique ! Il en est même qui s’interrogent encore sur l’expansion de l’univers ou son caractère infini ! Tout est perpétuellement, si je puis dire, mis en question.

Les savants subissent la rude concurrence de médiateurs qui prétendent dispenser un savoir jamais contrôlé, par des faux experts qui prolifèrent tout particulièrement dans l’univers numérique au mépris des faits, qui émettent des thèses dont le principe est d’échapper à toute vérification et d’évacuer toute validation, sauf le succès de leur propre provocation. Ils alimentent – et c’est le plus grave – la crédulité, notamment parmi les plus jeunes. Ce sont les mêmes qui veulent murer la circulation des personnes et qui veulent installer des barrières supposées infranchissables au mouvement des idées » [2]

Notons que dans cette allocution présidentielle, il ne fut nulle question des lobbies, qui semble-t-il sont tout de même plus à craindre du point de vue de la vérité que les auto-entrepreneurs de l’information numérique (mais ce qui pose problème, y compris pour les éditions Agone, c’est la Liberté d’expression de points de vue non « autorisés » par la fin du monopole de publication, ce qui est tout sauf Chomskyen... On voit déjà d’ailleurs l’esquisse du Chomsky après Chomsky que tous les Jean-Jacques Rosat du monde fabriqueront dès qu’il aura quitté cette Terre... et ne pourra plus se défendre face aux sophistes qui n’attendent que de se réclamer de son nom comme il l’avait si bien fait lors de sa venue à Paris.)

"Politique de l’après-vérité"

Comme me l’avait fait remarquer le cinéaste Patrick Taliercio, le journal de France Culture qui se faisait l’écho de ces propos annonçait également l’augmentation du nombre de chômeurs de 50 000 « unités » (qui aurait pu être limitée à 49 999 si nous n’avions in extremis échappé au zèle radiateur du Directeur du Pôle Emploi Saint-Girons), ce que la ministre El Khomri commentait en ces termes : « Les chiffres mensuels certes négatifs qui ont été annoncés hier sur le mois d’août ne remettent pas en cause ni la trajectoire ni le chemin parcouru en la matière et c’est pas moi qui le dit, c’est l’INSEE qui a bien expliqué que depuis un an le chômage, le taux de chômage en France est passé de 10,5% à 9,9%, donc l’inversion de la courbe, elle est là ! ». L’épistémologie croisée de l’expansion du chômage et de celle de l’univers permettait-elle de dégager des lois communes, comme l’équivalence entre la bataille de Waterloo et une montagne le suggérait ? La question ne fut pas posée par le public.

En réécoutant ce journal, je note qu’il commençait par l’information suivante : « Les premiers commentaires et enquêtes donnent l’avantage à la candidate Démocrate ». Ce qui nous mène directement au flamboyant final de Jean-Jacques Rosat nous introduisant au concept de « post-vérité » développé « dans un article du Guardian, "un excellent journal », au sujet du Brexit et de Donald Trump (au vu de la grimace du conférencier reprise par son hôte, on comprit que la grossièreté de Trump et Boris Johnson était épistémologiquement établie aussi sûrement que le réchauffement climatique.) Quelques semaines plus tard, la jonction entre le climat, Trump et la Vérité était officialisée par un nouveau spécialiste du micro-climat éditorial marseillais, Nicolas Haeringer, écrivant dans Médiapart : « La victoire de Trump marque l’avènement d’une politique de ‘l’après-vérité’. Quelles en sont les conséquences pour la justice climatique ? Cette nouvelle ère signifie sans doute que nous devons apprendre à remettre les certitudes intellectuelles que nous apporte la science (et les ‘budgets carbones’) à leur juste place. Bien sûr, la science a joué un rôle majeur dans la construction de notre mouvement et sans ses succès – et nous ne voyons aucune raison à ce que cela change. Mais les lois de la physiques se préoccupent peu de la politique. L’élection de Trump prouve que l’inverse est tout aussi vrai – sinon plus vrai encore. Dans un monde trump-isé, nous devons sans doute comprendre que les lois de la politiques s’affranchissent très facilement de celles de la physique, et que la ‘vérité’, au sens où nous la comprenons habituellement, joue un rôle de moins en moins central. »

Ce galimatias auto-suffisant (« Puisque le processus onusien ne nous préserva pas, à lui seul, du chaos climatique et que les États-Unis sont désormais dirigés par un fou, notre tâche est désormais d’imposer une sortie des combustibles fossiles partout ailleurs dans le monde »), dont nous n’excluons pas que le couplet sur la « vérité » fût directement inspiré par une rencontre fatale avec Jean-Jacques Rosat, laissait supposer que par exemple la lettre rédigée par Einstein à l’intention de Roosevelt avait convaincu Truman de se « préoccuper » des « lois de la physique » en laissant l’uranium là où il était et en ne lançant pas la course aux armes atomiques (par ailleurs potentiellement très défavorables au climat), ou que ce genre de considérations ait jamais guidé la politique des sociétés industrialisées, particulièrement des États-Unis (la science établissant formellement que l’épandage de Napalm sur une petite société paysanne, que la destruction d’États comme l’Irak ou encore la dérégulation financière totale, plus généralement les politiques menées en faveur exclusivement du plus petit nombre, sont néfastes, « au sens où nous le comprenons habituellement »). Ajoutons qu’apparemment la France, elle, est dirigée par quelqu’un qui a toute sa tête !

Performance in situ "Vérité & Pouvoir"

Il fallut, à l’issue de la conférence, s’y reprendre à trois fois (à l’indignation du patron de Barricade) pour faire admettre à Jean-Jacques Rosat qu’Hillary Clinton et les partisans du Brex-in, eux-aussi, mentaient, et comment !, sans parvenir pour autant à le débarrasser du dernier produit marketing, la « untruth policy » qu’il s’était fait refiler par le Guardian comme manière de faire passer ses préjugés politiques en faveur des mensonges de l’élite comme expression de la rationalité par contraste avec l’irrationalité des masses « chahutées par des simplifications dangereuses », leurs « passions » et leurs « instincts », la démocratie étant l’ennemie de la vérité. Ce que Bourdieu appelait « le racisme de l’intelligence » et qui cache en fait la défense du monopole de la vérité par un Clergé au service du pouvoir. Parole d’hérétique ! En somme : que nul n’entre dans cette démocratie si sa rationalité n’est pas certifiée par le Clergé académique !

On se souvint alors du rude combat mené lors du référendum de 2005, où des dizaines de milliers de personnes se saisirent du texte, multiplièrent les réunions publiques, pour finalement l’emporter face à toute la classe politico-médiatique. Une agitation qui n’avait pas ébranlé Jean-Jacques Rosat car la « vérité », au sens où il la comprend habituellement, ne saurait venir d’en bas... Et, malheureusement, nulle conférence de 350 spécialistes n’avait été organisée au Collège de France !

Nous continuâmes notre fort généreuse tentative d’enlightment d’O’Brien-Rosat en revenant sur une expérience en cours dont il est l’un des héros de la farce. Lors du procès au civil visant à faire reconnaître notre statut de membre de l’Association Agone Editeur,la juge statua :

Nous avions pourtant fourni des preuves de notre participation aux activités de l’Association jusqu’à l’automne 2009, là où la partie adverse ne présentait que des affirmations péremptoires. Détail cocasse : ces preuves concernaient la préparation d’un ouvrage « Raison & Liberté » (sic) dont le produit avait été remis à... Jean-Jacques Rosat, dans son bureau au Collège de France, en septembre 2009 ! Comme nous le fîmes remarquer à notre objectiviste radical, l’ordonnance de la juge relevait donc bien d’un « constructivisme de la vérité », performatif qui plus est, s’affranchissant des faits sur la base d’un pur rapport de force social (« Jean-Jacques Rosat, maître de conférence au Collège de France versus Benoît Eugène, sans-emploi ») et la vérité plaidée par l’Association ne relevait pas d’une Episteme, mais bien de... l’utilité. Ce qui répondait bien à la question de savoir si le pouvoir est oui ou non l’ennemi de la vérité, particulièrement lorsqu’il prétend régner au nom de la vérité. Et même dans le cas d’espèce au nom d’une Episteme qui voit dans l’utilité prise comme critère de la vérité en politique et le pragmatisme les matrices du totalitarisme... Ce qui dans le cas d’espèce est tout à fait exact à une nuance prêt : utilité et pragmatisme sont des matrices du totalitarisme si et seulement si ils sont dissimulés en tant que principes de la décision par la prétention à la vérité (épistémologique ou autre), c’est à dire par un mensonge savant... Car bien évidemment, pour être efficacement consentie, c’est à dire pour être "crue", toute politique, relevant de l’opportunisme, de la ligne de plus grande pente ou d’influences et de contraintes externes (la vérité de la politique), doit faire l’objet d’une "erreur de catégorie" en étant perçue à travers le nomos d’un autre univers social (la science, la religion, la compassion etc. tous principes qui n’y ont pas cours). Ce qu’on ne saurait comprendre lorsque, comme Jean-Jacques Rosat, on affirme "il n’y a qu’une réalité", alors que chaque univers social a la sienne. Car il n’y a pas qu’un seul monde social. Dès lors, Orwell pris comme plus haute caution de pratiques qui ne doivent pas être perçues comme orwelliennes pour être possibles est sans doute le principe générateur du totalitarisme post-moderne... ce que semble indiquer le choix du nom de la promotion de l’ENA juste après les assassinats de Charlie-Hebdo : promotion Orwell.

Fred, Philémon, Le voyage de l’incrédule : Il n’existe qu’une seule réalité, c’est pousser la dénonciation du relativisme jusqu’au totalitarisme. Pour paraphraser Margareth Thatcher : "Les sociétés n’existent pas"

« Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu’on se réclame d’elle. Croire en même temps que la démocratie est impossible et que le Parti est gardien de la démocratie. Oublier tout ce qu’il est nécessaire d’oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l’oublier plus rapidement encore. Surtout, appliquer le même processus au processus lui-même. Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer. La compréhension même du mot « double pensée » impliquait l’emploi de la double pensée »

À cette démonstration par corps parfaitement inscrite dans le thème de la soirée, le philosophe à la retraite répondit : « Tu peux bien dire tout ce que tu veux... De toutes façons, je sais que tu penses que je suis un jeune con ». Comme nous lui faisions remarquer qu’en toute objectivité, si nous le considérions éventuellement comme un con, la vérité des faits obligeait à relever que nous ne pouvions le considérer comme « jeune » et que donc, toutes choses égales par ailleurs, il convenait de parler de « vieux con », les organisateurs de cette réunion de très haute tenue (qui eux, privilège de l’entre deux âges pouvaient encore passer pour de « jeunes cons ») apportèrent leur pierre à cette performance du peintre Du Champ sur « Vérité et Pouvoir » , explosant comme des ressorts et nous jetant sans autre forme de procès sur le trottoir, soit de l’autre côté de la « Barricade » de la "Vérité" !

Qui a dit « La liberté, c’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit. » ?

Depuis les toilettes de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve

Le Peintre Du Champ


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