Entre octobre 2012 et janvier 2013, cinq salarié-e-s de la maison d’édition Agone, ayant de quatre à dix ans d’ancienneté, quittaient la structure, écœurés par la violence du quotidien, les pratiques managériales et l’autoritarisme de plus en plus affirmé du sixième salarié, directeur éditorial. cela faisait suite à de nombreux départs isolés dans les années précédentes. Tous membres de l’association Agone Editeur, le bureau leur refuse de siéger à l’Assemblée générale, violation caractérisée de la loi de 1901 "à portée constitutionnelle". Conflit du travail sur fond de harcèlement moral, mais aussi violation de nos libertés fondamentales, chèrement acquises par les luttes de nos ainés.
Si vous n’êtes pas prêt à questionner les fondements et les effets de votre propre position dominée dans vos relations socio-professionnelles – en termes d’adhésion aux prises de décision et de renoncements financiers ou symboliques, en tant que subordonné(e), non couillu ou non Blanc, etc. –, alors ce sont vos efforts pour comprendre les bases du participalisme qui nous feront perdre notre temps.
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Conflit social aux éditions Agone
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