Nous n’avons pas encore reçu officiellement l’ordonnance rendue par le TGI de Marseille mais elle a été mise à diposition par le greffe. Nous la publierons lorsqu’elle aura été signifiée.
Cette ordonnance nous donne raison en droit sur un point essentiel. Nous n’avons pas démissionné de l’Association Agone Editeur.
Spéciale dédicace à MM. Jacques Vialle, Jean-Jacques Rosat, Sylvain Laurens, Julian Mishi, Étienne Pénissat et Philippe Olivera.
Nous avons finalement reçu, le samedi 25 janvier 2014, la décision du TGI de Marseille suite au référé demandant l’annulation de l’AG 2013 de l’Association Agone Editeur. Nous sommes déboutés de nos demandes, le juge ayant estimé que nous n’étions plus membre de l’association Agone Éditeur, à la fois pour cause de "démission" et d’exclusion (pour ne plus fournir de travail semi-gratoche !). Outre qu’il faudrait savoir (les médecins légistes ne sont pas très clairs sur les causes du décès !), c’est potentiellement lourd de conséquences pour la protection du statut de membre, et donc la possibilité d’un fonctionnement non-capitaliste sous statut associatif. Dans son entreprise de destruction massive (de l’idée) du socialisme révolutionnaire, transformant le livre en produit marchand et élément décoratif d’intérieur pour vrais réacs se fantasmant en gauchistes, parce que c’est plus chic, le petit entrepreneur du bâtiment à la tête d’Agone apporte sa pierre à la transformation des associations à but non lucratif en "social business", c’est à dire en entreprises comme les autres : la Commission européenne pourrait le décorer de l’Ordre de l’éradication des dernières niches !
Cette décision nous paraît aisément contestable (mais faut-il encore tenter de sauver le soldat Agone contre LUI-même et les seconds couteaux académico-réacs sous hypnose, enferrés dans des mensonges publics après avoir clairement indiqué, d’une façon aussi claire que François Hollande, que l’auto-gestion, l’engagement militant et finalement le socialisme n’engagent que ceux/celles qui y croient, en interne ceux/celles qui ont travaillé sans compter, en externe ceux/celles qui ont vendu, acheté les livres et envoyé des dons ?)
« Dans ce monde de la culture où tout le monde semble avoir peur de tout, on donne très vite l’impression de n’avoir peur de rien… » Thierry Discepolo (entretien à propos de son livre "La trahison des éditeurs")
Dans un communiqué croquignolesquement non signé envoyé à toute la liste de diffusion des éditions Agone car le ridicule ne tue pas, Thierry Discepolo dénonce parmi d’autres horreurs qui feraient avaler son prompteur à David Pujadas :
(des) pressions physiques et agressions dans la rue : ainsi le vendredi 20 septembre, une partie des membres des éditions Agone ont été harcelés et insultés sans relâche dans les rues de Marseille par une douzaine de personnes, dont certaines cherchaient seulement à pousser à l’affrontement
Rappelons que les mis en cause,membres de l’association Agone Editeur, n’avaient pas été convoqués à l’AG, survenant après 7 ruptures de contrats de travail de salariés membres, et cela malgré lettres recommandées et conférence de presse.
Un stand de livres devant le domicile du salarié chez lequel certains membres récents s’étaient retranchés pour un séminaire délocalisé pour cause d’appel à rassemblement devant le siège d’Agone Editeur s’était tenu toute la journée du 20 septembre sans que la date, le lieu et l’heure de l’AG ne soient communiqués par les impétrants malgré la demande des présents, par moment aux cris de "Responsabilité des Intellectuels".
A leur sortie, les membres d’Agone canal académique ont donc été accompagnés pacifiquement dans les rues de Marseille, seul moyen de faire constater la tenue illégale de cette AG déniée en un lieu et une heure secrètes.
On tenta de s’en expliquer avec notamment les grands intellectuels Etienne Pénissat (ENS/CNRS) et Jean-Jacques Rosat (Responsable des publications au Collège de France) qui nièrent une nouvelle fois l’existence de cette AG à laquelle ils étaient convoqués.
Au nom de "l’objectivité et la vérité" ?
Le communiqué cité précise que l’AG s’est effectivement tenue le 21 septembre, soit en un autre lieu et à une autre date que ceux prévus, ce qui est illégal, d’où la nécessité d’invoquer "la nécessité d’assurer la sécurité de nos membres" (pourquoi pas la menace terroriste ?) en mentant si nécessaire comme un arracheur de "décence commune" et en tentant de déposer une plainte au commissariat de Noailles pour accréditer ce mensonge. Et en invoquant la violation du "droit à l’image" pour tenter que des éléments de preuves, comme cette vidéo, ne puissent être versés au dossier.
Tel est l’"objectivisme radical" promu par un Jean-Jacques Rosat : un objectivisme qui ne peut s’appliquer qu’après avoir, comme dans 1984 , éliminé tous les faits gênants. Alors qui est le plus totalitaire, le sceptique radical qui doute de l’existence des montagnes, ou celui qui tente de les faire physiquement disparaître ?
Largement mis en garde par les membres historiques de l’association, les récents adhérents, notamment MM. Sylvain Laurens (EHESS), Etienne Pénissat (CNRS), Julian Mischi (INRA) et Philippe Olivera auxquels s’ajoute Jean-Jacques Rosat (responsable publications au Collège de France) à l’initiative de M. Thierry Discepolo (auteur, directeur de collection, graphiste, chargé de com, plombier, cuisinier, diffuseur, chauffeur-livreur , libraire, subventionneur, traducteur, correcteur, maquettiste, aiguilleur du ciel des idées aux éditions Agone mais surtout salarié à vie de l’association) et du bureau (Alain Guénoche, Denis Becquet et Jacques Vialle) ont violé les libertés publiques et la loi de 1901, le vendredi 20 ou le samedi 21 septembre 2013, par la tenue d’une AG illégale dont le lieu et l’heure ont été dissimulés aux membres par tous les moyens.
Le Musée de l’Europe & de l’Afrique et Editions Agone Canal historique vous invitent à une conférence de presse qui aura lieu
le jeudi 19 septembre à 11h00
à Mille Babords (dans le cadre de la permanence d’article 13)
61, rue Consolat 13001 Marseille
Suite au départ de 5 salariés sur 6 de l’association Agone Editeur entre fin 2012 et début 2013 ; suite au départ de deux nouvelles salariées fin août 2013 ; plusieurs membres historiques de l’association Agone Editeur ont officiellement demandé à être convoqués à l’AG 2013 de cette association loi 1901. Ces lettres recommandées sont restées sans réponse.
Selon certaines indiscrétions, cette AG doit avoir lieu le 20 septembre 2013.
Cette Assemblée générale est illégale puisque le bureau refuse de convoquer les membres. Il s’agit d’une violation caractérisée de la loi de 1901 reconnue "à portée constitutionnelle" et donc des droits fondamentaux.
Nous vous invitons à cette conférence de presse afin de faire le point sur la situation.
Un dossier de presse sera remis à cette occasion.
fr Nous le Peuple d’Agone... ?