Profitant du label de capitale européenne de la culture, accordé en 2013, la cité phocéenne réhabilite à tout va. Si les vastes projets de rénovation urbaine font le bonheur de la spéculation immobilière, il n’en est pas de même pour les habitants des quartiers populaires historiques du centre-ville. Absence de concertation et exclusions accompagnent les réhabilitations. Quant aux projets culturels, ils servent davantage l’attractivité touristique que le bien-être des habitants.
Issus de populations pour qui le nomadisme est une tradition multiséculaire ou ayant fait le choix d’une vie plus simple et plus proche de la nature, voire acculées à ce mode d’habitat par la rareté et la cherté d’autres types de logement, plus qu’un million de personnes vivent dans des solutions de logement éphémères ou mobiles.
Créé en octobre 2000 à Paris, le CNDH Romeurope a pour objectif d’améliorer l’accès aux droits fondamentaux des Roms migrants sur le territoire français et de lutter contre les discriminations et violations des droits de l’homme dont ils sont victimes en France.
On entend par Roms migrants en France les personnes vivant sur le territoire national, venant essentiellement des pays d’Europe centrale et orientale (PECO) et se reconnaissant comme Roms.
Ces derniers sont estimés au total à une dizaine de milliers de personnes présentes de façon à peu près constante sur l’ensemble du territoire national. Cependant, à la suite de l’élargissement de l’Union européenne (UE), il convient de distinguer la situation des Roms selon qu’ils viennent d’un pays membre de l’Union européenne (les plus nombreux viennent de Roumanie et ensuite de Bulgarie) ou d’un pays hors Union européenne.